Ecrivons ensemble pour un monde haut en couleurs !

Les mots n'ont pas toujours glissé sur le papier, n'ont pas toujours pu être formulés, mais écrire est la seule chose qu'on ne puisse pas nous enlever, et surtout ce sont les mots qui colorie un monde si plat, un monde ou plus personne ne peut formuler ce qu'il pense, ou chaque ligne peut être jugé.
Eh bien il faut ignorer tout cela, passons bien au dessus du monde, et exprimons nous enfin, parce que les mots peuvent soigner bien plus de blessures que chaque geste que nous faisons ...

Se sentir comme trahis, meurtri au plus profond de son âme, se poser milles et une questions, tourner en rond, sans arriver a démêler le vrai, le faux, ce que l'on pense, ce que l'on s'imagine et ce qu'il se passe vraiment. Le trouble, le pire trouble qui soit, est de douter de quelqu'un qu'on se doute être respectable, être honnête. En arriver a douter de sa propre perception du monde, a douter de sa propre manière de penser, qu'on s'est forgé en grandissant. Ne plus savoir si faire confiance est bon, après tant de trahison, avoir pour chaque gestes l'impression que le monde est contre nous, qu'il s'écroulera quand on s'y attendra le moins.
Ne plus vouloir être ce que l'on est parce que la vie, notre vie est bien trop compliqué, beaucoup trop compliqué, et beaucoup trop loin de ce qu'on voudrait qu'elle soit réellement.
Trop penser ...

De jour en jour mettre un pied devant l'autre, sans se plaindre, sans faiblir, alors que le monde est contre nous, quoi de plus honorable ? Etre capable de faire face a toutes les situations sans broncher, sans pleurer, sans crier. Mais assombrir son âme de milles choses, garder sur la conscience nos erreurs et celle des autres, alors est-ce vraiment une façon honorable de traiter les problèmes ?
Oui un jour il faudra ... un jour le courage me prendra sous son aile et j'aurais enfin le pouvoir, le pouvoir de changer mon monde, de transformer tout ce a quoi je toucherais, en attendant ce jour je ne peux que maintenir mon monde entre mes mains en tentant de ne pas le laisser couler entre mes doigts, de ne pas le voir s'étaler lamentablement au sol.

RP avec Pandore Alias Torbychou :
Du remue-ménage, il y en as eu beaucoup ces derniers jours. J'ai suivis tout ça de loin, de peur de retrouver mon identité dévoilé au grand jour. Et si la PES avait en sa possession mon identité, et si j'étais compromise depuis longtemps et qu'ils se servaient de moi pour décimer les semi-démons. Impossible, j'avais tout revérifié, aucunes traces derrière moi, pas d'écrit, pas de communication, peu de rencontre, impossible de faire le lien. En tout cas je l'espère. Seule mes rencontres avec Maryana aurait pu me trahir, mais j'en doutais fortement du simple fait que j'avais pris bien des précautions, et qu'il n'y avait aucune raison que je sois suspecté de quoi que ce soit par ailleurs. Cependant tout cela me laissais pensive, et influer négativement sur mon stress de ces derniers temps.
C'est pourquoi au réveil après mon jogging habituelle, peut importe le temps, je m'étais plongé dans un bain brûlant. Essayant d'oublier tout rien qu'un instant, les leçons qui tournaient toujours à de mauvais résultats, mon travail, le clan que j'avais du mal a pleinement rejoindre, mes diverses rencontres d'un soir, il fallait absolument que j'efface tout ça de mon esprit pour arriver a retrouver ma sérénité et à reprendre le contrôle habituelle que j’exerçais sur ma vie. Enfin contrôle ... Il faut le dire vite mais disons que d'habitude j'avais une emprise sur mes émotions et sur moi même plus importante. Dans mon bain je m'étais laissé coulé, un long moment, et à plusieurs reprise. Une bonne façon de se vider l'esprit, même si de l'eau glacée aurait été plus efficace.

Je sortais à peine de mon bain, lorsque j'entendis l'escalier grincer sous les pas de quelqu'un. L'appartement du dessus n'était pas occupé, et le locataire du quatrième rentrait toujours tard le soir, voir pas du tout. Un visiteur inattendu ... La PES ? Une rencontre d'un soir ?
J'enfilais rapidement des vêtements pris à la volée avant de m'approcher à pas feutré de la porte de mon appartement. J'avais encore l'espoir que ce soit quelqu’un qui monte encore de quelques étages, mais bien sur les bruits de pas s'arrêtèrent sur le palier. Je prenais mon arme de poing disposé dans le premier tiroir d'une meuble voisin à la porte d'entrée. Avant d'attendre la suite des événements.
Je voyais mal un de mes plan cul se pointer ici, puisque la grande majorité ne savait pas où j'habite, par pure sécurité, et que de toute façon on arrivait généralement pas jusqu'à un quelconque appartement, j'vous passe les détails pour cette fois.
Bien sur ça pouvait être le facteur, quelqu'un qui se serait trompé d'adresse, un publicitaire quelconque, mais on est jamais trop prudent.

Je me retrouvais donc, habiller à la va-vite, les cheveux mouillés humidifiant mon haut. Figée comme une statut derrière ma porte, armé et sur le qui vive, ridicule. Et le temps me paraissait infiniment long ...